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I’m watching to the landscape
Through these windows it’s escap…ing
Everything is going fast
No time to think of the past
Some trees are still green
But others are showing
Traces of fall, faces of small….colours + choeur
Mostly red, nearly dead + choeur
And I’m hearing you
Voice from the grave
Still getting through my veins
More and more feelings
Calmness and musical silence + choeur
The sky is grey
No bird on the way
No life in my head
Emptiness instead
You’ve hurt me happily
You’ve depressed me gracefully
You and you only + choeur
And you are still knocking
Still leaving in my ears
No knife in your chest + choeur
No blood in your place + choeur
Just your singing
And guitar plying
Your words softly pronounced
Deeply and truly, no falling down
By joyful melodies
You said so many things
And I do remember
You with your cigarette
Under the cords you bet
Smoking and singing at the same time
So simple and so not shallow guy
As this plane you disappeared + choeur
In the smoking land of…tears + choeur
I miss you
You’ll never write other words
But I’ll always keep those
Which are and will be forever
In our mind
It’s our Ears Listening and Learning Instead Of Talkative Tongue
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Je suis pauvre j’ai 15 ans alors
Mon ventre est vide encore
Quand il m’aborde avec son doux sourire
Je le suis, ma vie ne peut être pire
Arrivée dans ce beau pays
Nouvel avenir, nouveaux amis
Je ne suis pas déçue, c’est ce qu’on m’avait dit
Me voilà si jolie, maquillée, habillée
Moi qui ne suis même pas née coiffée
Un rêve devenu réalité
Telle une vie de contes de fée
Comme une porte ouverte sur la chance
Voilà qu’on me donne la clé…d’une chambre
Je me sens soudain étrange
Ce métal froid me paralyse
Quelque chose me dérange
Je me tourne et réalise
Un homme aux cheveux gris t’approche
Il sort de l’argent de sa poche
Et te le tend, toi tu le prends
Tu me regardes, sans un sourire… et tu pars
J’ai cru à une belle histoire
Je finis dans un roman de gare
Voguant sur mes espoirs
Il fait couler mon fard
Ma jeunesse s’envole ce soir
Et le temps a passé,
J’ai dû m’y habituer
Je me défends des attaques
Des honnêtes gens, de leur mépris
Déjà emprisonnée dans ce corps
Je suis dans une cellule aux barreaux scellés
Par un salaud qui laisse errer…nos bourreaux
Les autres comme moi retrouvent alors leur cri
Etouffé lors d’une pareille nuit
Pourquoi vous en prendre à nous, ceux des bas fonds
Vous qui n’êtes qu’ambition, vous nous lancez des jurons
Sur nos jupons…déjà salis
C’est sûr que c’est plus facile
De punir une gamine, une victime
Oui, monsieur le Ministre, vous êtes comme ça
Vous vous attaquez aux petites gens comme moi
Vous nous appellez la France d’en bas
Pour nous rappeler que jamais on ne montera
Pour nous rappeler que jamais on ne vous rejoindra
Vous qui pourtant venez si souvent chez moi
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